
Une question m’a trotté dans la tête pendant le premier confinement : « et si tout devait s’arrêter demain ? , ou si tout devait continuer comme ça pour toujours, suis-je allée au bout de mes rêves ? ».
Aller au bout de ses rêves est à la fois simple et compliqué.
Simple parce que ça tient en une formule en 3 étapes.
Compliqué parce que chaque étape demande un peu de boulot.
Et puis la formulation a son importance : je ne dis pas “vivre ses rêves” ou “réaliser ses rêves”, car avec les rêves, pas de certitude. Aller au bout de ses rêves ne veut pas nécessairement dire que cela va marcher. Aller au bout de ses rêves est même prendre un risque, celui qu’il ne se réalise pas. Aller au bout de ses rêves, ça fait peur.
Mais c’est aussi s’assurer de ne pas avoir de regrets. Et puis le rêve peut évoluer en cours de route, pour moi, ce qui est important, c’est le chemin qui y mène.
Ma formule pour aller au bout de ses rêves, la voici :
1- prendre conscience de son rêve,
2- accepter son rêve,
3- agir.
1- Prendre conscience, c’est laisser remonter à la surface, se reconnecter avec des choses enfouies.
Par exemple, j’ai récemment pris conscience que je rêvais d’être autrice. Mais c’était resté enfoui quelque part.
Prendre conscience, cela demande de faire taire la partie raisonnable qui est en nous pour écouter une autre voix qui s’est peut-être tue depuis longtemps (vu qu’elle n’a jamais eu gain de cause…).
Prendre conscience de son rêve, c’est donc réussir à verbaliser ce qui nous fait rêver, le mettre en mots.
Une fois que vous avez réussi ça, alors écrivez-le ! Pour ne pas le perdre de vue. Ou bien dessinez-le, ou faites un collage.
Et n’hésitez pas à rêver grand ! Car comme le dit si bien Oscar Wilde : “La sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit.”
2- Accepter son rêve, c’est lui donner de la place, ne pas le sous-estimer, ne pas le mettre dans un coin.
C’est se dire que si c’est là, c’est que c’est important.
Accepter, c’est s’avouer que oui, c’est ça notre rêve.
Accepter, c’est ne plus lutter contre ce rêve qui peut sembler bizarre pour pleins d’autres gens. C’est accepter que c’est ça, notre normalité. J’adore les slogans du site américain Creative Live, qui s’adresse donc aux créatifs : “There’s a reason you’re addicted to pretty paper” ou encore “There’s a reason you spend lunch with your Canon“.
Accepter, c’est se donner l’autorisation d’avoir ce rêve, c’est se dire « oui, j’ai le droit d’avoir ce rêve-là »
Le regard extérieur marche bien pour cela, quand quelqu’un nous dit que oui il est cool ce rêve, qu’on serait super là-dedans, ça aide. Même un test qui nous dit qu’on serait super dans tel type de métier ou d’activité, ça nous rassure. Mais le vrai travail consiste à s’en convaincre par soi-même !
3- Agir. Agir, c’est commencer à marcher, petit pas par petit pas, vers votre rêve. C’est se mettre au travail jour après jour.
Cela peut être 5 minutes par jour pour commencer.
Ce n’est plus seulement un hobby qu’on fait quand on en a envie, non, c’est avancer pas après pas, même quand on n’en a pas envie.
Agir c’est aussi connaitre ses besoins pour pouvoir avancer sans être rattrapé·e par ses vieux démons. Par exemple moi j’ai besoin de structure et de méthodologie alors je vais trouver tout cela dans des cours, des formations. J’ai aussi besoin de m’engager auprès de quelques personnes, comme ça je ne peux pas faire machine arrière !
Prendre conscience, accepter, agir, c’est à tout cela que je vous aide dans mes accompagnements. Ce sont ces étapes là que je vous aide à traverser.
Je vous aide à faire émerger vos rêves, à lâcher les croyances qui vous empêchent de rêver. Je vous aide à considérer vos rêves comme importants. Et bien sûr je vous donne des pistes pour passer à l’action. Si ça vous parle, n’hésitez pas à me contacter ! sylvie@ressours.fr
Photo by Jaime Handley on Unsplash